RSGP - 13 décembre 2024 : l'Europe va-t-elle tuer mon entreprise ?
Bonjour,
L'Europe a pondu en mai dernier le RSGP. Une réglementation dont l'application sera effective le 13 décembre prochain (dans à peine 3 mois), qui a pour motif le renforcement de la protection du consommateur, et qui impose, pour l'instant à la seule vente sur Internet, des mises en conformité en grande partie absurdes parce qu'inapplicables.
Il s'agit de rendre obligatoirement présentes et accessibles aux consommateurs, pour chaque article / produit vendu en ligne, non alimentaire ou relevant de la santé (dont la mise sur le marché est déjà très encadrée), et quelques rares autres (antiquités et quelques objets de collections très précises et limitées), ces 3 informations :
- identification du fabricant et informations sur celui-ci
- identification d'une personne responsable interlocutrice éternelle du consommateur
- images et/ou notice de l'article / produit avec visuel des informations relatives à la sécurité de son emploi
Ceci sans le moindre discernement et la moindre discrimination concernant le type d'article ou de produit.
Ceci devant être fait par chaque vendeur, même s'ils vendent tous strictement le même article / produit, et alors que par définition en tant que revendeurs, dès lors que l'article / produit est autorisé à la vente, leur champ de responsabilités n'est absolument pas celui de son fabricant, producteur ou éditeur.
Ceci sans respect de l'article 51 de ce même règlement qui demande pourtant aux États de l'Union de ne pas l'imposer aux articles et produits mis sur le marché avant la date effective de son application. Les plate-formes de vente en ligne, probablement elles-mêmes se sentant sous pression, exigent des vendeurs tiers comme moi, d'appliquer dès à présent ce règlement à toutes leurs offres déjà actives, sous peine de suppression de celles-ci le 13 décembre.
Imaginez, j'ai 4.500 références neuves ou d'occasion différentes ici et plus de 7.300 ailleurs. Autant attendent encore chez moi d'être mises en vente. Pour les ¾ il s'agit de CD de musique, de Vinyles, de DVD, de Blu-ray, de Jeux Vidéos, mais surtout de Livres, dont de très anciens, et de Revues. Le ¼ restant est composé d'objets de collection (Pin's, Vieux Outils, Cartes Postales, Porte-Clefs...). Tous ces articles / produits ont été mis sur le marché, il y a de très nombreuses années, voire pour certains des dizaines d'années, ou ne l'ont jamais été (vieux outils fabriqués par l'utilisateur). La majorité des fabricants de ceux-ci n'existent plus et/ou ne sont pas identifiables. La nature de ces articles / produits n'a jamais jusqu'à présent justifiée quelconque information de sécurité et la nécessité d'identifier une personne responsable interlocutrice à vie du consommateur en cas de besoin.
Notez que, de plus, je ne possède qu'un seul exemplaire de la majorité des références que je vends et que la nature même de mon activité (achats aux particuliers, achats de lots ou lors de déstockage d'enseignes), fait que je ne peux pas effectuer de réapprovisionnement d'une référence particulière. Lorsque l'on m'achète un exemplaire d'un article / produit, je n'ai généralement pas d'autre exemplaire de celui-ci en stock, et je ne l'aurai très probablement plus jamais.
Imaginez, j'ai à peine 3 mois pour trouver des informations inexistantes et les publier quand même (sous peine de suppression), une par une, sur mes 11.800 offres différentes actuelles et sur chacune des nouvelles que je vais mettre en vente. À raison, imaginons, de 5 minutes par offre, cela fait 958 heures consacrées uniquement à cette tache inutile et absurde, sans aucune garantie que les algorithmes des sites acceptent et valides les informations publiées (inévitablement fausses ou pour le moins incomplètes ou erronées). Tout en continuant à travailler simultanément normalement (répondre aux demandes clients, préparer et expédier les colis, publier de nouvelles offres...) durant ce qui sont les 3 mois les plus intenses de l'année.
D'autres, mes plus « gros » confrères et concurrents, en ont plusieurs centaines de milliers si ce n'est des millions pour le plus important d'entre-eux.
Imaginez, je vends strictement les mêmes articles / produits que l'on peut trouver en magasins physiques, mais pourtant contrairement à eux (pour l'instant), je dois fournir en plus des informations qui jusqu'à présent étaient évidemment et logiquement de la seule responsabilité de leur fabricant, et qui devraient être publiées sur l'article / produit lui-même, et / ou son emballage unitaire. Ou qui n'ont pas de sens selon la nature de ces articles / produits.
Trouver et renseigner en 3 mois des données inexistantes pour près de 12.000 articles, au prix de vente moyen de 10 € frais d'expédition inclus, dont je ne vendrai au mieux si je le vends, qu'un unique exemplaire dans ma vie, c'est ce qu'on exige de moi pour que je puisse continuer d'exercer mon activité professionnelle et unique source de revenus.
Du travailleur indépendant comme moi à la PME d'une centaine d'employés, partout en Europe, nous sommes tous sur le grill et en mode désarroi si ce n'est déjà panique, car pour l'heure, telle qu'est la situation et la pression qu'elle engendre, si rien ne se produit, notre activité pourrait bien définitivement s'arrêter au 13 décembre 2024.
Et si nous capitulons et nous sommes finalement éliminés du jeu, nous ne pourrons même pas revendre nos stocks car il n'y aura plus personne pour les revendre à son tour au détail... et plus personne ne pourra acheter les articles / produits que nous vendions.
Une gabegie, une absurdité et un non-sens économique, sociétal (nous parlons ici d'articles culturels et patrimoniaux) et environnemental.
Cela vous paraît sans doute énorme et peut-être à peine croyable, pourtant c'est bien réel.
Il ne suffit donc plus de gérer du mieux que l'on peut ses affaires en se questionnant continuellement et se bousculant, et de donner entière satisfaction à ses clients (j'ai pour ma part 100 % d'évaluations clients positives depuis des années), pour vivre simplement bien, d'une activité professionnelle comme la mienne. Face au grotesque irrationnel et malfaisant, il faut sans doute désormais s'en remettre aux Dieux.
Même si contraint, je réfléchis évidemment à un autre avenir professionnel, ce que j'attends de vous qui me lisez que vous soyez directement concerné (vendeur) ou indirectement (acheteur potentiel) ou encore simple citoyen soucieux d'un bon fonctionnement des systèmes collectifs, c'est, le cas échéant, si vous avez des contacts parmi des acteurs médiatiques, économiques et/ou politiques, que vous relayez cet appel à l'aide auprès d'eux et me mettiez en contact avec eux.
Nous sommes plusieurs confrères et concurrents à tenter ensemble ou chacun de notre côté, de stopper si ce n'est d'inverser ce cours des choses qui va droit, vite et fort dans le mur, et nous y précipite au devant.
Si jamais vous pouvez d'une manière ou d'une autre nous accompagner en cela, nous aider, nous vous en serions reconnaissants.
Je vous remercie chaleureusement,
Boutikpro
0 replies
Seller_5XIA9kNaibp7m
Mais si voyons .... il ya toujours les vendeurs de braderie , brocante etc ... ceux avec leur magasin d occasion et moins legal ceux qui ont leur propre site ou personne ira verifier ces mentions sans oublier les particuliers a qui ont demande rien et qui continueront a vendre sur les site type lbc / vint .
Au pire pour les plus gros ca finira chez noz ou les produits sont pas forcement tous tres " RGSP " par contre sur amazon c'est sur que ca va etre difficile.
Seller_SDGXELmTOGUow
pour les curieux un peu fainéants voici un résumé de la publication de @Seller_md466sbV8nNTu (que je soutiens) par chatGPT :
😅😅😅
"Le message évoque une nouvelle réglementation européenne, le RSGP, qui sera appliquée à partir du 13 décembre prochain. Cette réglementation impose aux vendeurs en ligne d'afficher pour chaque produit non alimentaire ou de santé des informations sur le fabricant, un interlocuteur responsable pour le consommateur, et des détails sur la sécurité du produit. Ces obligations s'appliquent même si les produits sont anciens, rares, ou vendus en un seul exemplaire, et même si les fabricants sont souvent inconnus ou disparus.
L'auteur, vendeur indépendant, souligne que cette réglementation est irréaliste et chronophage, car il doit se conformer à ces nouvelles règles pour ses 11 800 articles en vente, dont beaucoup sont des CD, livres anciens, ou objets de collection. Il estime qu'il lui faudrait 958 heures de travail pour se mettre en conformité, un effort énorme sans aucune garantie d'acceptation des informations par les plateformes en ligne.
Il dénonce l'absurdité et l'impact économique et environnemental de cette réglementation, notamment pour les petits vendeurs comme lui, qui risquent de cesser leur activité. Il appelle à l'aide et demande à ce que l'information soit relayée auprès des médias, acteurs économiques et politiques, pour éviter que cette réglementation n'aboutisse à l'arrêt de leur activité."
RSGP - 13 décembre 2024 : l'Europe va-t-elle tuer mon entreprise ?
Bonjour,
L'Europe a pondu en mai dernier le RSGP. Une réglementation dont l'application sera effective le 13 décembre prochain (dans à peine 3 mois), qui a pour motif le renforcement de la protection du consommateur, et qui impose, pour l'instant à la seule vente sur Internet, des mises en conformité en grande partie absurdes parce qu'inapplicables.
Il s'agit de rendre obligatoirement présentes et accessibles aux consommateurs, pour chaque article / produit vendu en ligne, non alimentaire ou relevant de la santé (dont la mise sur le marché est déjà très encadrée), et quelques rares autres (antiquités et quelques objets de collections très précises et limitées), ces 3 informations :
- identification du fabricant et informations sur celui-ci
- identification d'une personne responsable interlocutrice éternelle du consommateur
- images et/ou notice de l'article / produit avec visuel des informations relatives à la sécurité de son emploi
Ceci sans le moindre discernement et la moindre discrimination concernant le type d'article ou de produit.
Ceci devant être fait par chaque vendeur, même s'ils vendent tous strictement le même article / produit, et alors que par définition en tant que revendeurs, dès lors que l'article / produit est autorisé à la vente, leur champ de responsabilités n'est absolument pas celui de son fabricant, producteur ou éditeur.
Ceci sans respect de l'article 51 de ce même règlement qui demande pourtant aux États de l'Union de ne pas l'imposer aux articles et produits mis sur le marché avant la date effective de son application. Les plate-formes de vente en ligne, probablement elles-mêmes se sentant sous pression, exigent des vendeurs tiers comme moi, d'appliquer dès à présent ce règlement à toutes leurs offres déjà actives, sous peine de suppression de celles-ci le 13 décembre.
Imaginez, j'ai 4.500 références neuves ou d'occasion différentes ici et plus de 7.300 ailleurs. Autant attendent encore chez moi d'être mises en vente. Pour les ¾ il s'agit de CD de musique, de Vinyles, de DVD, de Blu-ray, de Jeux Vidéos, mais surtout de Livres, dont de très anciens, et de Revues. Le ¼ restant est composé d'objets de collection (Pin's, Vieux Outils, Cartes Postales, Porte-Clefs...). Tous ces articles / produits ont été mis sur le marché, il y a de très nombreuses années, voire pour certains des dizaines d'années, ou ne l'ont jamais été (vieux outils fabriqués par l'utilisateur). La majorité des fabricants de ceux-ci n'existent plus et/ou ne sont pas identifiables. La nature de ces articles / produits n'a jamais jusqu'à présent justifiée quelconque information de sécurité et la nécessité d'identifier une personne responsable interlocutrice à vie du consommateur en cas de besoin.
Notez que, de plus, je ne possède qu'un seul exemplaire de la majorité des références que je vends et que la nature même de mon activité (achats aux particuliers, achats de lots ou lors de déstockage d'enseignes), fait que je ne peux pas effectuer de réapprovisionnement d'une référence particulière. Lorsque l'on m'achète un exemplaire d'un article / produit, je n'ai généralement pas d'autre exemplaire de celui-ci en stock, et je ne l'aurai très probablement plus jamais.
Imaginez, j'ai à peine 3 mois pour trouver des informations inexistantes et les publier quand même (sous peine de suppression), une par une, sur mes 11.800 offres différentes actuelles et sur chacune des nouvelles que je vais mettre en vente. À raison, imaginons, de 5 minutes par offre, cela fait 958 heures consacrées uniquement à cette tache inutile et absurde, sans aucune garantie que les algorithmes des sites acceptent et valides les informations publiées (inévitablement fausses ou pour le moins incomplètes ou erronées). Tout en continuant à travailler simultanément normalement (répondre aux demandes clients, préparer et expédier les colis, publier de nouvelles offres...) durant ce qui sont les 3 mois les plus intenses de l'année.
D'autres, mes plus « gros » confrères et concurrents, en ont plusieurs centaines de milliers si ce n'est des millions pour le plus important d'entre-eux.
Imaginez, je vends strictement les mêmes articles / produits que l'on peut trouver en magasins physiques, mais pourtant contrairement à eux (pour l'instant), je dois fournir en plus des informations qui jusqu'à présent étaient évidemment et logiquement de la seule responsabilité de leur fabricant, et qui devraient être publiées sur l'article / produit lui-même, et / ou son emballage unitaire. Ou qui n'ont pas de sens selon la nature de ces articles / produits.
Trouver et renseigner en 3 mois des données inexistantes pour près de 12.000 articles, au prix de vente moyen de 10 € frais d'expédition inclus, dont je ne vendrai au mieux si je le vends, qu'un unique exemplaire dans ma vie, c'est ce qu'on exige de moi pour que je puisse continuer d'exercer mon activité professionnelle et unique source de revenus.
Du travailleur indépendant comme moi à la PME d'une centaine d'employés, partout en Europe, nous sommes tous sur le grill et en mode désarroi si ce n'est déjà panique, car pour l'heure, telle qu'est la situation et la pression qu'elle engendre, si rien ne se produit, notre activité pourrait bien définitivement s'arrêter au 13 décembre 2024.
Et si nous capitulons et nous sommes finalement éliminés du jeu, nous ne pourrons même pas revendre nos stocks car il n'y aura plus personne pour les revendre à son tour au détail... et plus personne ne pourra acheter les articles / produits que nous vendions.
Une gabegie, une absurdité et un non-sens économique, sociétal (nous parlons ici d'articles culturels et patrimoniaux) et environnemental.
Cela vous paraît sans doute énorme et peut-être à peine croyable, pourtant c'est bien réel.
Il ne suffit donc plus de gérer du mieux que l'on peut ses affaires en se questionnant continuellement et se bousculant, et de donner entière satisfaction à ses clients (j'ai pour ma part 100 % d'évaluations clients positives depuis des années), pour vivre simplement bien, d'une activité professionnelle comme la mienne. Face au grotesque irrationnel et malfaisant, il faut sans doute désormais s'en remettre aux Dieux.
Même si contraint, je réfléchis évidemment à un autre avenir professionnel, ce que j'attends de vous qui me lisez que vous soyez directement concerné (vendeur) ou indirectement (acheteur potentiel) ou encore simple citoyen soucieux d'un bon fonctionnement des systèmes collectifs, c'est, le cas échéant, si vous avez des contacts parmi des acteurs médiatiques, économiques et/ou politiques, que vous relayez cet appel à l'aide auprès d'eux et me mettiez en contact avec eux.
Nous sommes plusieurs confrères et concurrents à tenter ensemble ou chacun de notre côté, de stopper si ce n'est d'inverser ce cours des choses qui va droit, vite et fort dans le mur, et nous y précipite au devant.
Si jamais vous pouvez d'une manière ou d'une autre nous accompagner en cela, nous aider, nous vous en serions reconnaissants.
Je vous remercie chaleureusement,
Boutikpro
RSGP - 13 décembre 2024 : l'Europe va-t-elle tuer mon entreprise ?
Bonjour,
L'Europe a pondu en mai dernier le RSGP. Une réglementation dont l'application sera effective le 13 décembre prochain (dans à peine 3 mois), qui a pour motif le renforcement de la protection du consommateur, et qui impose, pour l'instant à la seule vente sur Internet, des mises en conformité en grande partie absurdes parce qu'inapplicables.
Il s'agit de rendre obligatoirement présentes et accessibles aux consommateurs, pour chaque article / produit vendu en ligne, non alimentaire ou relevant de la santé (dont la mise sur le marché est déjà très encadrée), et quelques rares autres (antiquités et quelques objets de collections très précises et limitées), ces 3 informations :
- identification du fabricant et informations sur celui-ci
- identification d'une personne responsable interlocutrice éternelle du consommateur
- images et/ou notice de l'article / produit avec visuel des informations relatives à la sécurité de son emploi
Ceci sans le moindre discernement et la moindre discrimination concernant le type d'article ou de produit.
Ceci devant être fait par chaque vendeur, même s'ils vendent tous strictement le même article / produit, et alors que par définition en tant que revendeurs, dès lors que l'article / produit est autorisé à la vente, leur champ de responsabilités n'est absolument pas celui de son fabricant, producteur ou éditeur.
Ceci sans respect de l'article 51 de ce même règlement qui demande pourtant aux États de l'Union de ne pas l'imposer aux articles et produits mis sur le marché avant la date effective de son application. Les plate-formes de vente en ligne, probablement elles-mêmes se sentant sous pression, exigent des vendeurs tiers comme moi, d'appliquer dès à présent ce règlement à toutes leurs offres déjà actives, sous peine de suppression de celles-ci le 13 décembre.
Imaginez, j'ai 4.500 références neuves ou d'occasion différentes ici et plus de 7.300 ailleurs. Autant attendent encore chez moi d'être mises en vente. Pour les ¾ il s'agit de CD de musique, de Vinyles, de DVD, de Blu-ray, de Jeux Vidéos, mais surtout de Livres, dont de très anciens, et de Revues. Le ¼ restant est composé d'objets de collection (Pin's, Vieux Outils, Cartes Postales, Porte-Clefs...). Tous ces articles / produits ont été mis sur le marché, il y a de très nombreuses années, voire pour certains des dizaines d'années, ou ne l'ont jamais été (vieux outils fabriqués par l'utilisateur). La majorité des fabricants de ceux-ci n'existent plus et/ou ne sont pas identifiables. La nature de ces articles / produits n'a jamais jusqu'à présent justifiée quelconque information de sécurité et la nécessité d'identifier une personne responsable interlocutrice à vie du consommateur en cas de besoin.
Notez que, de plus, je ne possède qu'un seul exemplaire de la majorité des références que je vends et que la nature même de mon activité (achats aux particuliers, achats de lots ou lors de déstockage d'enseignes), fait que je ne peux pas effectuer de réapprovisionnement d'une référence particulière. Lorsque l'on m'achète un exemplaire d'un article / produit, je n'ai généralement pas d'autre exemplaire de celui-ci en stock, et je ne l'aurai très probablement plus jamais.
Imaginez, j'ai à peine 3 mois pour trouver des informations inexistantes et les publier quand même (sous peine de suppression), une par une, sur mes 11.800 offres différentes actuelles et sur chacune des nouvelles que je vais mettre en vente. À raison, imaginons, de 5 minutes par offre, cela fait 958 heures consacrées uniquement à cette tache inutile et absurde, sans aucune garantie que les algorithmes des sites acceptent et valides les informations publiées (inévitablement fausses ou pour le moins incomplètes ou erronées). Tout en continuant à travailler simultanément normalement (répondre aux demandes clients, préparer et expédier les colis, publier de nouvelles offres...) durant ce qui sont les 3 mois les plus intenses de l'année.
D'autres, mes plus « gros » confrères et concurrents, en ont plusieurs centaines de milliers si ce n'est des millions pour le plus important d'entre-eux.
Imaginez, je vends strictement les mêmes articles / produits que l'on peut trouver en magasins physiques, mais pourtant contrairement à eux (pour l'instant), je dois fournir en plus des informations qui jusqu'à présent étaient évidemment et logiquement de la seule responsabilité de leur fabricant, et qui devraient être publiées sur l'article / produit lui-même, et / ou son emballage unitaire. Ou qui n'ont pas de sens selon la nature de ces articles / produits.
Trouver et renseigner en 3 mois des données inexistantes pour près de 12.000 articles, au prix de vente moyen de 10 € frais d'expédition inclus, dont je ne vendrai au mieux si je le vends, qu'un unique exemplaire dans ma vie, c'est ce qu'on exige de moi pour que je puisse continuer d'exercer mon activité professionnelle et unique source de revenus.
Du travailleur indépendant comme moi à la PME d'une centaine d'employés, partout en Europe, nous sommes tous sur le grill et en mode désarroi si ce n'est déjà panique, car pour l'heure, telle qu'est la situation et la pression qu'elle engendre, si rien ne se produit, notre activité pourrait bien définitivement s'arrêter au 13 décembre 2024.
Et si nous capitulons et nous sommes finalement éliminés du jeu, nous ne pourrons même pas revendre nos stocks car il n'y aura plus personne pour les revendre à son tour au détail... et plus personne ne pourra acheter les articles / produits que nous vendions.
Une gabegie, une absurdité et un non-sens économique, sociétal (nous parlons ici d'articles culturels et patrimoniaux) et environnemental.
Cela vous paraît sans doute énorme et peut-être à peine croyable, pourtant c'est bien réel.
Il ne suffit donc plus de gérer du mieux que l'on peut ses affaires en se questionnant continuellement et se bousculant, et de donner entière satisfaction à ses clients (j'ai pour ma part 100 % d'évaluations clients positives depuis des années), pour vivre simplement bien, d'une activité professionnelle comme la mienne. Face au grotesque irrationnel et malfaisant, il faut sans doute désormais s'en remettre aux Dieux.
Même si contraint, je réfléchis évidemment à un autre avenir professionnel, ce que j'attends de vous qui me lisez que vous soyez directement concerné (vendeur) ou indirectement (acheteur potentiel) ou encore simple citoyen soucieux d'un bon fonctionnement des systèmes collectifs, c'est, le cas échéant, si vous avez des contacts parmi des acteurs médiatiques, économiques et/ou politiques, que vous relayez cet appel à l'aide auprès d'eux et me mettiez en contact avec eux.
Nous sommes plusieurs confrères et concurrents à tenter ensemble ou chacun de notre côté, de stopper si ce n'est d'inverser ce cours des choses qui va droit, vite et fort dans le mur, et nous y précipite au devant.
Si jamais vous pouvez d'une manière ou d'une autre nous accompagner en cela, nous aider, nous vous en serions reconnaissants.
Je vous remercie chaleureusement,
Boutikpro
0 replies
0 replies
Seller_5XIA9kNaibp7m
Mais si voyons .... il ya toujours les vendeurs de braderie , brocante etc ... ceux avec leur magasin d occasion et moins legal ceux qui ont leur propre site ou personne ira verifier ces mentions sans oublier les particuliers a qui ont demande rien et qui continueront a vendre sur les site type lbc / vint .
Au pire pour les plus gros ca finira chez noz ou les produits sont pas forcement tous tres " RGSP " par contre sur amazon c'est sur que ca va etre difficile.
Seller_SDGXELmTOGUow
pour les curieux un peu fainéants voici un résumé de la publication de @Seller_md466sbV8nNTu (que je soutiens) par chatGPT :
😅😅😅
"Le message évoque une nouvelle réglementation européenne, le RSGP, qui sera appliquée à partir du 13 décembre prochain. Cette réglementation impose aux vendeurs en ligne d'afficher pour chaque produit non alimentaire ou de santé des informations sur le fabricant, un interlocuteur responsable pour le consommateur, et des détails sur la sécurité du produit. Ces obligations s'appliquent même si les produits sont anciens, rares, ou vendus en un seul exemplaire, et même si les fabricants sont souvent inconnus ou disparus.
L'auteur, vendeur indépendant, souligne que cette réglementation est irréaliste et chronophage, car il doit se conformer à ces nouvelles règles pour ses 11 800 articles en vente, dont beaucoup sont des CD, livres anciens, ou objets de collection. Il estime qu'il lui faudrait 958 heures de travail pour se mettre en conformité, un effort énorme sans aucune garantie d'acceptation des informations par les plateformes en ligne.
Il dénonce l'absurdité et l'impact économique et environnemental de cette réglementation, notamment pour les petits vendeurs comme lui, qui risquent de cesser leur activité. Il appelle à l'aide et demande à ce que l'information soit relayée auprès des médias, acteurs économiques et politiques, pour éviter que cette réglementation n'aboutisse à l'arrêt de leur activité."
Seller_5XIA9kNaibp7m
Mais si voyons .... il ya toujours les vendeurs de braderie , brocante etc ... ceux avec leur magasin d occasion et moins legal ceux qui ont leur propre site ou personne ira verifier ces mentions sans oublier les particuliers a qui ont demande rien et qui continueront a vendre sur les site type lbc / vint .
Au pire pour les plus gros ca finira chez noz ou les produits sont pas forcement tous tres " RGSP " par contre sur amazon c'est sur que ca va etre difficile.
Seller_5XIA9kNaibp7m
Mais si voyons .... il ya toujours les vendeurs de braderie , brocante etc ... ceux avec leur magasin d occasion et moins legal ceux qui ont leur propre site ou personne ira verifier ces mentions sans oublier les particuliers a qui ont demande rien et qui continueront a vendre sur les site type lbc / vint .
Au pire pour les plus gros ca finira chez noz ou les produits sont pas forcement tous tres " RGSP " par contre sur amazon c'est sur que ca va etre difficile.
Seller_SDGXELmTOGUow
pour les curieux un peu fainéants voici un résumé de la publication de @Seller_md466sbV8nNTu (que je soutiens) par chatGPT :
😅😅😅
"Le message évoque une nouvelle réglementation européenne, le RSGP, qui sera appliquée à partir du 13 décembre prochain. Cette réglementation impose aux vendeurs en ligne d'afficher pour chaque produit non alimentaire ou de santé des informations sur le fabricant, un interlocuteur responsable pour le consommateur, et des détails sur la sécurité du produit. Ces obligations s'appliquent même si les produits sont anciens, rares, ou vendus en un seul exemplaire, et même si les fabricants sont souvent inconnus ou disparus.
L'auteur, vendeur indépendant, souligne que cette réglementation est irréaliste et chronophage, car il doit se conformer à ces nouvelles règles pour ses 11 800 articles en vente, dont beaucoup sont des CD, livres anciens, ou objets de collection. Il estime qu'il lui faudrait 958 heures de travail pour se mettre en conformité, un effort énorme sans aucune garantie d'acceptation des informations par les plateformes en ligne.
Il dénonce l'absurdité et l'impact économique et environnemental de cette réglementation, notamment pour les petits vendeurs comme lui, qui risquent de cesser leur activité. Il appelle à l'aide et demande à ce que l'information soit relayée auprès des médias, acteurs économiques et politiques, pour éviter que cette réglementation n'aboutisse à l'arrêt de leur activité."
Seller_SDGXELmTOGUow
pour les curieux un peu fainéants voici un résumé de la publication de @Seller_md466sbV8nNTu (que je soutiens) par chatGPT :
😅😅😅
"Le message évoque une nouvelle réglementation européenne, le RSGP, qui sera appliquée à partir du 13 décembre prochain. Cette réglementation impose aux vendeurs en ligne d'afficher pour chaque produit non alimentaire ou de santé des informations sur le fabricant, un interlocuteur responsable pour le consommateur, et des détails sur la sécurité du produit. Ces obligations s'appliquent même si les produits sont anciens, rares, ou vendus en un seul exemplaire, et même si les fabricants sont souvent inconnus ou disparus.
L'auteur, vendeur indépendant, souligne que cette réglementation est irréaliste et chronophage, car il doit se conformer à ces nouvelles règles pour ses 11 800 articles en vente, dont beaucoup sont des CD, livres anciens, ou objets de collection. Il estime qu'il lui faudrait 958 heures de travail pour se mettre en conformité, un effort énorme sans aucune garantie d'acceptation des informations par les plateformes en ligne.
Il dénonce l'absurdité et l'impact économique et environnemental de cette réglementation, notamment pour les petits vendeurs comme lui, qui risquent de cesser leur activité. Il appelle à l'aide et demande à ce que l'information soit relayée auprès des médias, acteurs économiques et politiques, pour éviter que cette réglementation n'aboutisse à l'arrêt de leur activité."
